foire aux questions
La rééducation après une chirurgie de l’épaule est essentielle et se fait progressivement.
Selon l’intervention, la récupération fonctionnelle complète peut prendre :
- 6 à 12 semaines pour une intervention simple,
- 3 à 9 mois pour une chirurgie de la coiffe ou une prothèse totale d’épaule.
Un programme de kinésithérapie post-opératoire personnalisé est systématiquement mis en place pour favoriser la récupération.
Le traitement des douleurs d’épaule dépend de la cause identifiée.
Les options incluent :
- le traitement médical (antalgiques, anti-inflammatoires),
- les infiltrations,
- la rééducation fonctionnelle encadrée par un kinésithérapeute,
- ou en dernier recours, une chirurgie de l’épaule.
Les interventions les plus fréquentes sont : - la réparation de la coiffe des rotateurs,
- la stabilisation en cas d’instabilité (butée, Bankart),
- la pose d’une prothèse d’épaule en cas d’arthrose sévère.
Il est conseillé de consulter un chirurgien de l’épaule :
- si les douleurs persistent malgré le repos, les médicaments ou la kinésithérapie,
- en cas de traumatisme de l’épaule (chute, choc),
- en présence d’une perte de force ou de mobilité,
- ou si une luxation récidivante ou une rupture tendineuse est suspectée.
Le chirurgien orthopédiste pourra réaliser un bilan clinique et radiologique et proposer un traitement adapté : médical ou chirurgical.
Les douleurs à l’épaule sont fréquentes et peuvent apparaître au repos, lors de mouvements du bras, ou durant la nuit.
Parmi les signes les plus courants, on retrouve :
- une douleur à l’élévation du bras,
- une perte de mobilité articulaire,
- une sensation de faiblesse musculaire,
- une impression d’épaule instable ou de déboîtement.
Ces symptômes peuvent indiquer une pathologie de la coiffe des rotateurs, un conflit sous-acromial, une tendinopathie ou une arthrose.
La reprise de la conduite est possible lorsque l’usage du bras est fonctionnel et non douloureux, généralement entre 4 et 8 semaines après l’intervention. Il est indispensable d’avoir une maîtrise complète du volant, des commandes et de pouvoir réagir en cas d’urgence. Un avis médical est nécessaire avant toute reprise de la conduite.
La durée d’immobilisation dépend du type d’intervention réalisée. Une immobilisation par écharpe ou attelle est généralement prescrite pendant 3 à 6 semaines. Cette période est suivie d’une rééducation progressive. La durée exacte est adaptée à chaque patient.
Une douleur d’épaule qui persiste ne doit pas être négligée. Elle peut avoir des causes multiples : tendinite, conflit sous-acromial, rupture de la coiffe des rotateurs, arthrose ou instabilité. Si la douleur gêne les gestes du quotidien, empêche de dormir ou s’aggrave, il est recommandé de consulter un spécialiste. Un examen clinique complété par une imagerie (échographie, radiographie, IRM) permettra d’en identifier la cause et de proposer un traitement adapté, médical ou chirurgical selon les cas.
Les examens de première intention sont l’échographie et la radiographie. L’IRM ou l’arthro-scanner sont prescrits si une lésion plus précise doit être recherchée.
Cela dépend du geste réalisé. En général, la récupération complète prend entre 3 et 6 mois. La rééducation est essentielle et démarre souvent précocement.
Elle est indiquée en cas d’arthrose avancée, de rupture massive irréparable de la coiffe, ou après certaines fractures. Elle vise à soulager la douleur et à restaurer la mobilité.
C’est une usure progressive du cartilage de l’articulation. Elle entraîne des douleurs chroniques et une raideur. Les traitements vont de la rééducation à la pose d’une prothèse selon l’évolution.
Pas systématiquement après le premier épisode un traitement fonctionnel (Kinésithérapie) peut suffire. En cas de récidive un traitement chirurgicale est à envisagé pour éviter la survenue de complications : récidives multiples, douleur et arthrose précoce.
C’est un frottement anormal entre les tendons de la coiffe et l’os situé au-dessus (acromion). Il peut entraîner une inflammation ou une rupture tendineuse. Le traitement est souvent conservateur, mais une chirurgie peut être nécessaire.
L’intervention est envisagée si la douleur persiste malgré un traitement médical bien conduit, ou si la rupture est présente chez un patient jeune et actif. L’objectif est de réparer les tendons sous arthroscopie.
C’est une inflammation d’un ou plusieurs tendons de l’épaule, souvent liée à un geste répétitif. Elle se manifeste par une douleur lors de certains mouvements. Le traitement repose sur le repos, la rééducation, parfois des infiltrations.
Les principaux symptômes sont une douleur à l’épaule, surtout nocturne, une perte de force et une difficulté à lever ou à faire des gestes au-dessus de la tête. Une échographie ou une IRM permet de poser le diagnostic.


